Créé pour créer

LE PROJET VÉRITÉ

MODULE 11 LE TRAVAIL CRÉÉ POUR CRÉER

Exode 20.8 « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. 9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. 10 Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. 11, Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

1) Pourquoi Dieu nous donne-t-il ce commandement de nous reposer le 7e jour ?

Tous les commandements de Dieu nous éclairent. Du Psaume 19 on peut lire aux versets suivants : « 8 La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; Le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant. 9 Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. »

Dieu a été le premier travailleur et après avoir créé pendant 6 jours, il s’est reposé. Dans l’Ancien Testament, Dieu a établi les conditions de notre activité sur terre. Il nous ordonne de faire comme lui et de consacrer une journée par semaine à le glorifier.

Dans l'AT Dieu a réglé les conditions de l'activité. Il a institué six jours de travail suivi d’un jour de repos pendant lequel il était strictement interdit de vaquer à ses affaires. Après que Dieu ait tout créé, il s'est arrêté en considérant et en bénissant toute l'œuvre qu’il avait accomplie. L'homme est appelé à participer à cette bénédiction et à interrompe aussi son travail, en ce jour sanctifié. « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage » (Ex 20,9).

Dans le NT nous lisons dans Colossiens 2 : « 16 C'est pourquoi, ne vous laissez juger par personne à propos de ce que vous mangez ou de ce que vous buvez ou au sujet de l'observance des jours de fête, des nouvelles lunes ou des sabbats. 17 Tout cela n'était que l'ombre des choses à venir : la réalité est en Christ. »

De plus, Hébreux 4 nous parle d'un repos céleste à l'instar du repos de Dieu : « 1Ainsi donc, pendant que la promesse d'entrer dans le repos de Dieu est toujours en vigueur, craignons que l'un d'entre vous ne se trouve coupable d'être resté en arrière. 2, Car nous aussi, nous avons entendu la Bonne Nouvelle, tout comme eux. Mais le message qu'ils ont entendu ne leur a servi à rien, car ils ne se sont pas associés par leur foi à ceux qui l'ont reçu. 3 En effet, c'est nous qui croyons, qui entrons dans ce repos, conformément à la parole de Dieu, quand il a dit: C'est pourquoi, dans ma colère, j'ai fait ce serment: ils n'entreront pas dans mon repos! C'est ainsi que Dieu a parlé alors que son œuvre était achevée depuis la création du monde. 4 En effet, il est dit quelque part à propos du septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de tout son travail. 5 Et, dans notre texte, il dit : Ils n'entreront pas dans mon repos. 6 Il demeure donc établi que certains doivent entrer dans ce repos. Or, ceux qui ont les premiers entendu cette Bonne Nouvelle n'y sont pas entrés parce qu'ils ont désobéi à Dieu, 7 c'est pourquoi Dieu fixe de nouveau un jour, qu'il appelle aujourd'hui, lorsqu'il dit beaucoup plus tard, dans les psaumes de David, ces paroles déjà citées : Aujourd'hui, si vous entendez la voix de Dieu, ne vous endurcissez pas. 8 En effet, si Josué avait assuré le repos aux Israélites, Dieu ne parlerait pas, après cela, d'un autre jour. 9 C'est donc qu'un repos reste pour le peuple de Dieu, un repos semblable à celui de Dieu le septième jour. 10, Car celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. 11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos afin que personne ne tombe dans la désobéissance à l'exemple des Israélites. »

Sous la Nouvelle Alliance, tout notre temps appartient à Dieu. Donc, il est normal que l'observation légale du 7e jour fasse place au repos constant en Christ, dont le repos hebdomadaire était une ombre (Col 2,17). Ceux qui vivent avec le Christ entrent dans ce repos (Héb 4, 3, 9, 10), car ce ne sont plus eux qui agissent, c'est le Seigneur qui agit en eux et par eux, et cela pour tous les jours de la semaine. La vraie obéissance au 4e commandement consiste à vivre tous les jours dans le repos spirituel de la foi décrit dans les chapitres 3 et 4 de l'épître aux Hébreux.

Les repos dans la Bible
Il y a deux repos dans l'AT :

1. Dieu se reposa après le 6è jour de la création

(Ge 2,2). Ce repos indiquait la satisfaction et le plaisir éprouvés après un travail parfaitement accompli (Ge 1,31). Depuis, Dieu œuvre sans relâche (Jn 5,17).

2. Canaan était destiné à être un pays où régnerait le repos pour les enfants d'Israël. La plupart n'entrèrent jamais dans ce pays à cause de leur incrédulité, et ceux qui s'y rendirent, n'y trouvèrent pas le repos que Dieu avait prévu pour eux. C'est une image du repos final et éternel pour les croyants.

Il y a trois repos dans le NT :

1. Aujourd'hui nous les croyants jouissons du repos de la conscience, car nous savons que le châtiment de nos péchés a été payé grâce à l'œuvre accomplie à la croix par notre Seigneur Jésus-Christ : « 28 Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d'un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. » (Mat 11,28). Ce dernier est un repos qui résulte du salut.

2. Aussi, il y a un repos pour le service, car c'est Dieu qui fait le travail à travers nous : « 29 Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. 30 Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère. »(Mat 11,29-30).

3. Enfin, il y a le repos éternel qui attend le chrétien dans la maison du Père, au ciel. C'est ce futur repos qui est appelé un repos de sabbat (Héb 4,9), un repos final dans le paradis pour les enfants de Dieu.

Dans Marc 2. 23-28, on a accusé Jésus de travailler le 7e jour, mais, Jésus nous montre qu’aujourd’hui, on ne doit pas être esclave du sabbat. « 23. Il arriva, un jour de sabbat, que Jésus traversa des champs de blé. Ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 24 Les pharisiens lui dirent : Voici, pourquoi font-ils ce qui n’est pas permis pendant le sabbat ? 25 Jésus leur répondit : N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans la nécessité et qu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 26 comment il entra dans la maison de Dieu, du temps du souverain sacrificateur Abiathar, et mangea les pains de proposition, qu’il n’est permis qu’aux sacrificateurs de manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui ! 27 Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, 28 de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat. »

Le repos en Dieu doit se faire chaque jour de la semaine avec un temps de repos physique et mental pour se ressourcer méditer, contempler Dieu, le louer, le glorifier et pour se rediriger.

2) Il y a diversité de la notion du travail.

Selon Antidote, le travail « est un ensemble des activités humaines appliquées à la production, à la création de quelque chose. » Cette activité peut être physique ou mentale. Aussi nous pouvons ajouter que c’est le moyen par lequel plusieurs gagnent leur vie.
Certaines personnes vont « blâmer » le travail comme si c’était le travail qui était responsable de la corruption, des scandales, des mensonges, des complots et des vols. Certaines personnes se définissent à partir de leur travail, comme s’ils étaient leur travail. D’autres manquent d’équilibre dans leur vie et sont esclaves de leur travail, comme si le travail était devenu un petit dieu.

3) Est-ce la conception du travail selon Dieu ?

Non, pas du tout. D’abord, lorsqu’Adam et Ève ont chuté, Dieu n’a pas maudit le travail, il a maudit le sol. Cela voulait tout simplement dire qu’il serait dorénavant plus difficile pour l’homme d’accomplir son travail. Genèse 3. 17 Il dit à l’homme : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. 19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Dieu veut toujours qu’on voie le travail comme une bénédiction, comme un privilège, ou une occasion pour créer et se réjouir de ce qu’on accomplit. L’idée du travail n’a pas changé, mais il est devenu plus difficile. De plus, on devrait voir le travail comme une occasion pour glorifier notre grand Dieu et de parler de Lui avec nos collègues de travail et ceux qu’on rencontre. Et finalement, ce n’est pas le travail qui est responsable de la corruption et des scandales. Le travail en soi est neutre et n’y est pour rien. C’est le cœur déchu de l’homme qui est responsable de toutes les malversations et détournements associés au travail.

Dieu a travaillé, car Il a créé tout ce que nous percevons, les choses visibles, et ne percevons pas, les choses invisibles (Col 1, 16). Il a créé l'homme, d'une part pour jouir de la communion avec son Créateur et, d'autre part pour travailler. L'homme avait pour tâche de cultiver le jardin d'Éden et de le garder. Genèse 2 dit : « 8 L'Éternel Dieu planta un jardin vers l'Orient : l'Éden, le Pays des délices. Il y plaça l'homme qu'il avait façonné. ... 15 L'Éternel Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. »

Le travail est une bénédiction qui est devenue labeur lorsque l'être humain a enfreint l'ordre de Dieu : « 16 Et l'Éternel Dieu ordonna à l'homme : Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, 17 sauf du fruit de l'arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-là, n'en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Ge 2, 16-17).

Dans Genèse 3, Dieu annonce à l'homme les conséquences de son geste « 17 Il dit à Adam : Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C'est avec beaucoup de peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie. 18 Il te produira des épines et des chardons. Et tu mangeras des produits du sol. 19 Oui, tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu'à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » Depuis ce temps-là, l'homme a dû travailler dur pour assurer sa subsistance. Dieu nous invite à être actif et à gagner notre vie par le travail.

« Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis. » Jean 5 : 17
« Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité. » Proverbes 12.27 

« À tout travail il y a du profit, mais le bavardage mène au dénuement. » (Pro 14, 23). C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat. « 25 Les désirs du paresseux le feront mourir, car il refuse de travailler de ses mains. » (Pro 21, 25).

Le NT encourage aussi le travail : « 10 C'est ce que vous faites envers tous les frères de la Macédoine entière. Mais nous vous invitons, frères, à faire toujours plus de progrès 11 en mettant votre point d'honneur à vivre dans la paix, à vous occuper chacun de ses propres affaires, et à gagner votre vie par votre propre travail, comme nous vous l'avons déjà recommandé. » (1 Thes 4, 10-11). « 10 En effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous avons donné cette recommandation : « Que celui qui refuse de travailler renonce aussi à manger! 11 Or, nous apprenons que certains d'entre vous mènent une vie déréglée : ils ne travaillent pas et se mêlent des affaires des autres. 12 Nous invitons ces personnes-là à suivre la recommandation suivante : au nom du Seigneur Jésus-Christ, travaillez dans la paix et gagnez vous-mêmes votre pain. » (2 Thes 3, 10-12). Paul lui-même a travaillé pour subvenir à ses besoins : « 12 Nous nous épuisons à travailler de nos propres mains. On nous insulte ? Nous bénissons. On nous persécute ? Nous le supportons. » (1 Cor 4, 12).

Mais, Dieu nuance cette activité et nous met en garde en regard du travail. C'est peut-être une vanité de travailler pour un mauvais motif et tout aussi mauvais de ne pas travailler du tout ou de trop travailler et de ne pas pouvoir en profiter.

Que penser alors de la description que fait l'Ecclésiaste du travail au chapitre 4 : « 4 J'ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs œuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent. 5 Celui qui se croise les bras est un insensé et il se détruit lui-même. 6 Il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de travail à courir ainsi après le vent. 7 J'ai encore constaté une autre chose dérisoire sous le soleil. 8 Voilà un homme seul qui n'a personne avec lui : ni fils, ni frère, et pourtant, il travaille dur sans jamais s'arrêter. Jamais ses yeux ne se rassasient de richesses, et pourtant il se dit : « Pour qui donc est-ce que je travaille si dur ? Pour qui est-ce que je me prive de bonnes choses ? Cela aussi est dérisoire ; c'est un mal affligeant. 9 Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail. »

Dieu a rétabli les règles du travail par la rédemption de Christ : « 22 Esclaves, obéissez en tous points à vos maîtres terrestres, et pas seulement quand on vous surveille, comme s'il s'agissait de plaire à des hommes, mais de bon gré, parce que vous révérez le Seigneur. 23 Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre cœur, et cela par égard pour le Seigneur et non par égard pour des hommes. 24, Car vous savez que vous recevrez du Seigneur, comme récompense, l'héritage qu'il réserve au peuple de Dieu. Le Maître que vous servez, c'est le Christ. » (Col 3, 22-24)

Cela fait toute la différence dans la vie professionnelle du chrétien quand il applique les instructions du Seigneur dans son travail pour la gloire de Dieu. C'est pourquoi le travail ainsi accompli est toujours une bénédiction.

De plus, on devrait voir le travail comme une occasion pour glorifier notre grand Dieu, pour être en communion avec lui et de parler de Lui avec nos collègues de travail et ceux qu’on rencontre. Les activités de création à la maison et le bénévolat sont des exemples du travail. Par contre, il y a des gens qui ont un travail qui ne glorifie pas Dieu et qui au contraire, les éloigne de Lui et les conduise au péché, au mal. Ce n’est pas la conception du travail selon Dieu.

4) La Bible contient plusieurs principes qui devraient dicter comment nous pouvons devenir des intendants de Dieu. En voici quelques-uns.

Premier principe : Tout appartient à Dieu, incluant les biens matériels. Psaumes 50. 10, « Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ; 11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. 12 Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme." Psaumes 24. 1 A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent ! »

Deuxième principe : Tout appartient à Dieu, mais il nous a établis en tant que gestionnaires de ce qu’il a créé. De plus, de Genèse 1. 28 « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Genèse 2. 15 « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder ».

Les paraboles des vignerons et des talents nous enseignent que Dieu veut qu’on gère bien ce qu’il nous a confié.

Troisième principe : Voler c’est mal et Dieu le condamne.

Exode 20. 15 « Tu ne déroberas point. » Éphésiens 4. 28 « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. »

Quatrième principe : Dieu aime ceux qui travaillent et utilisent leurs dons. Il haït la paresse. Romains 12. 11 « Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. » 2 Thessaloniciens 3.10 « Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. »

Nos compétences, talents, dons et aptitudes viennent de Dieu et il veut que nous les utilisions pour sa gloire. Exode 35. 30 « Moïse dit aux enfants d’Israël : Sachez que l’Éternel a choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda. 31 Il l’a rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages. 32 Il l’a rendu capable de faire des inventions, de travailler l’or, l’argent et l’airain, 33 de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois, et d’exécuter toutes sortes d’ouvrages d’art. 34 Il lui a accordé aussi le don d’enseigner, de même qu’à Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan. 35 Il les a remplis d’intelligence, pour exécuter tous les ouvrages de sculpture et d’art, pour broder et tisser les étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et le fin lin, pour faire toute espèce de travaux et d’inventions. »

Cinquième principe : Aime ton Dieu et pas ton bien.

Proverbes 28. 19 « Celui qui cultive son champ est rassasié de pain, Mais celui qui poursuit des choses vaines est rassasié de pauvreté. » 1 Timothée 6.10 « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. 11 Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

Sixième principe : On se doit d’être compatissant et généreux envers ceux dans le besoin.

Lévitique 19. 10 « Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis l’Éternel, votre Dieu. » 1Jean 3. 17 « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? »

Septième principe : Tel que nous l’avons vu précédemment dans cette étude, laissons de nos surplus pour que les moins bien nantis travaillent. Accordons leurs le privilège de travailler en utilisant leurs mains, leurs dons et leurs talents. Dieu veut que nous soyons créatifs dans notre domaine et c’est en ce sens que quelqu’un a dit « Mets du travail dans ta vie et de la vie dans ton travail. »

Un grand merci à nos frères et sœurs qui ont contribué à la réalisation de cette étude. Raynald Arseneault, Claudine Fontaine, Denis Fontaine, Joanne Fortier, Marc-André Gaudreault, Christine Lambert, Guy Mineault.