L'histoire de qui ?

 

LE PROJET VÉRITÉ

MODULE 7 HISTOIRE DE QUI ?

Question 1. Est-il important de connaître le passé ?

Il est important de bien connaître le passé et de bien saisir son contexte historique, car il nous apporte des éclairages sur divers aspects d’une personne ou de sa vie. Entre autres, bien comprendre la « grande histoire » de Dieu, nous permet de répondre à des questions existentielles comme celles concernant nos origines, le sens de notre vie et de notre passage sur la terre, le plan de vie de Dieu pour nous, notre responsabilité envers Dieu et envers les autres qui nous entourent.

Esaïe 46. 9 « Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. 10 J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; Je dis : Mes arrêts subsisteront, Et j’exécuterai toute ma volonté. 11 C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, D’une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l’ai dit, et je le réaliserai ; Je l’ai conçu, et je l’exécuterai. »

Question 2. La Bible nous invite à nous souvenir de ce que Dieu a fait dans le passé. Pourquoi est-ce ainsi ?

D’abord cela nous fait comprendre que Dieu est souverain. Ensuite, cela nous permet de réaliser que nous faisons partie de cette grande histoire de Dieu. Cela nous empêche de devenir en quelque sorte myope, orgueilleux et autosuffisant, ce qui pourrait mener à perdre notre identité, perdre le vrai but et le vrai sens de notre vie. De par notre nature déchue, nous sommes réfractaires à l’idée d’un Dieu souverain et on cherche à contrôler notre propre vie. Si on n’embarque pas dans la « grande histoire » de Dieu, on fera chacun notre propre « petite histoire ». C’est pourquoi la Bible nous invite à se souvenir du passé à l’aide de monuments, de fêtes annuelles, de phylactères et à même cacher sa Parole dans nos cœurs.

C'est par une connaissance du passé que nous prenons connaissance d’événements importants comme la chute de l’homme et les conséquences de sa nature déchue, ou sur l’existence du combat universel spirituel que nous avons entre les forces du bien et celles du mal, entre la vérité et le mensonge et la lutte à notre autodétermination personnelle. Cette autodétermination se manifeste par le rejet de Dieu pour le remplacer par le culte du « je-me-moi ».

Question 3. Qu’est-ce que le révisionnisme ?

Le révisionnisme est un exemple des plus criants de la quête vers l’autodétermination. Les révisionnistes sont des historiens qui réécrivent l’histoire guidé par la règle qui dit que si on peut changer le contexte d’un passé historique, on peut changer notre vision du présent. Cela permet de tasser la présence passée de Dieu dans l’histoire et dans la vie des gens afin de nous permettre de vivre aujourd’hui selon nos propres fins. Ils s’opposent à nous et veulent toujours remettre en question l’exactitude historique de la Bible.

Satan fut le premier de tous les révisionnistes, lorsqu’il a remis en question l’exactitude de la Parole de Dieu. Il a interpellé Ève pour lui dire « Dieu at-il vraiment dit ? Il voulait changer le passé pour permettre à Ève de faire selon sa propre volonté Et elle l’a fait. Dieu a châtié l’homme et le serpent. Nous pouvons lire ceci dans quelques versets de la Genèse.

Genèse 3. 1 « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. » Genèse 3. 4 « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point » Genèse 3. 13 « Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. 14 L’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. »  Romain 5. 12 « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péchés »

Question 4. Jésus ne veut pas qu’on vive notre vie selon notre propre histoire.

Jésus veut qu’on vive selon la « grande histoire » de Dieu, celle entourant la bonne nouvelle. Dans Marc 8. 35 Jésus a lui-même dit « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. » Galates 5. 16 « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. 17 Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. »
Romain 8. 5 « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. 6 Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; 7 car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. 8 Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. 9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. 10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. 12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. 13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »

Question 5. En contrôlant le passé on contrôle le futur.

C’est ce qui arrive avec l’enseignement biblique qui n’existe plus dans les écoles publiques. Les jeunes d’aujourd’hui ne connaissent à peu près rien de Dieu et de sa « grande histoire ». En fait, on soutien qu’il n’existe pas de « grande histoire » et que chacun doit inventer sa propre histoire, déterminer son propre sens de la vie et ça toujours selon ses propres valeurs. Tout dans la vie est donc modifiable et adaptable pour que ça correspond à nos buts. Colossiens 3. 5 « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 6 C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, 7 parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. 8 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. 9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, 10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. »

Conclusion

Voici ce que Jésus a fait pour nous. Il faut s’en souvenir. Apocalypse 5. 9 « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; 10 tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » Apocalypse 20. 15 « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

Guide d’étude réalisé par une équipe de frères et de sœurs : Raynald Arseneault, Claudine Fontaine, Denis Fontaine, Christine Lambert, Guy Mineault, Esther Morin